L'Australie applique une taxe sur les produits et services (GST) à de nombreux articles. Certains de ces articles sont considérés comme essentiels, tandis que d'autres sont taxés en raison de leur caractère luxueux. L'application de cette taxe a fait l'objet de controverses, notamment en ce qui concerne les produits de santé.
Le Viagra, un médicament principalement utilisé pour traiter les troubles de l'érection, est l'un des produits de santé soumis à la TPS en Australie. Contrairement à d'autres produits considérés comme essentiels pour la santé et le bien-être, le Viagra n'est pas exonéré de cette taxe.
Le Viagra n'est pas le seul à être taxé au titre de la TPS. D'autres produits, tels que les préservatifs, sont également soumis à ce régime de taxation. Ces articles sont considérés comme nécessaires à la promotion d'une santé sexuelle sûre, et leur statut fiscal a souvent été comparé à celui des produits d'hygiène menstruelle.
La taxe sur les tampons a été un aspect controversé du système fiscal australien.
En vertu de cette taxe, les produits d'hygiène menstruelle tels que les tampons, les serviettes hygiéniques, les coupes menstruelles, les sous-vêtements étanches et les serviettes de maternité étaient soumis à la TPS, ce que beaucoup considéraient comme injuste, car ces articles sont essentiels à la santé des femmes.
La controverse suscitée par la taxe sur les tampons s'explique en grande partie par le sentiment d'iniquité. Si le Viagra et les préservatifs ont été taxés, ils ont été perçus différemment parce qu'ils ne sont pas utilisés exclusivement par un seul sexe. En revanche, les produits menstruels sont utilisés exclusivement par les femmes, et le fait de taxer ces articles a été perçu comme une inégalité fondée sur le sexe.
Face à l'indignation croissante du public et aux efforts de lobbying considérables, le gouvernement australien a décidé de supprimer la TPS sur les tampons en 2019. Cette décision signifie que les articles hygiéniques ne seront plus soumis à la taxe de 10 % qui leur était précédemment imposée.
La suppression de la taxe sur les tampons a été largement approuvée. La ministre fédérale de la condition féminine, Kelly O'Dwyer, figure parmi les partisans de cette mesure et a publiquement exprimé sa conviction que les femmes de tout le pays seraient satisfaites de cette décision.
La suppression de la taxe sur les tampons a soulevé des questions concernant le statut fiscal d'autres produits de santé, comme le Viagra. À l'heure actuelle, le Viagra est toujours soumis à la TPS en Australie. Toutefois, les modifications apportées à la taxe sur les tampons ont créé un précédent pour le réexamen du statut fiscal d'autres produits liés à la santé. Il reste à voir si cela conduira à des changements dans le statut fiscal du Viagra et d'autres produits similaires à l'avenir.
Alors que le Viagra est souvent prescrit pour traiter les troubles de l'érection, de plus en plus de personnes se tournent vers des solutions alternatives. En effet, produit naturel pour erection, tels que certains extraits de plantes et compléments alimentaires, gagnent en popularité. Ces remèdes naturels peuvent offrir une option intéressante pour ceux qui cherchent à éviter les effets secondaires potentiels des médicaments sur ordonnance. De plus, ces alternatives peuvent également contribuer à améliorer la libido et la santé sexuelle globale, ce qui soulève la question de savoir si la taxation du Viagra pourrait un jour être réévaluée à la lumière de ces options naturelles.
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